Les cours de morphologie se sont substituรฉs, ร lโรcole nationale supรฉrieure des Beaux-Arts, aux cours dโanatomie qui y รฉtaient autrefois dispensรฉs et nโรฉtaient pas sensiblement diffรฉrents des cours thรฉoriques suivis par les รฉtudiants en mรฉdecine. Ils prennent en compte la dimension de mise en forme qui est la prรฉoccupation des artistes. Les cours de Jean-Franรงois Debord constituent lโarchive ร partir de laquelle doit sโรฉlaborer aujourdโhui une nouvelle rรฉflexion thรฉorique qui tisse des liens entre art et science, se tourne vers la question de la corporรฉitรฉ en art et celle du biodesign. Il semble que trรจs tรดt les artistes aient eu l’idรฉe de chercher ce qui sous la peau justifiait les formes extรฉrieures du vivant. La tradition veut que dans l’antiquitรฉ grecque ils n’aient connu que l’observation: le nu masculin se rencontrait partout, mais la dissection du cadavre semble avoir รฉtรฉ proscrite mรชme pour les praticiens mรฉdicaux.Dรจs la Renaissance les artistes purent assister aux dissections pratiquรฉes dans les amphithรฉรขtres. On leur demanda mรชme d’illustrer certains livres .
Visite en compagnie de Alice Thomine-Berrada, conservatrice
Accompagnatrice Colette Poitevin 06 79 56 66 64
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